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3 septembre 2013

Abderrahmane Zenati : On n’oublie rien de rien...


 

« On n’oublie rien de rien, on n’oublie rien du tout », disait Jacques Brel.
J'ai 70 ans et j’ai perdu mon père à l'âge de 6 ans… Il avait plus de 80.
Devant mes yeux effarés, j’ai vu des hommes le mettre sous terre et jeter du sable sur lui. Je me rappelle encore maintenant, comme si c’était hier ! Cette épreuve était très difficile à supporter pour l’enfant que j’étais, un enfant enthousiaste et plein de vie… Depuis, en moi, je portais un tombeau, une ombre d’angoisse, une peur de la mort incroyable! En dedans, une mélancolie et un manque d’affection m’accompagnaient constamment !
Même si j’ai beaucoup souffert, m’a vie n a pas était un échec, non !
À l’age de 18 ans j’ai rencontré ma première épouse qui m'a donné 6 enfants…
Il faut donner un sens à la perte d un être cher, moi je le trouve dans ma vie de tout les jours, en pensant que j ai de la chance de voir mes enfants grandir, cela m’a donné une force immense de vaincre mes angoisses.
Je crois que la vie d’un enfant sans un parent est difficile, mais pas impossible! On a sûrement une sensibilité plus accentué, et une compassion envers les autres aussi plus forte.
J'aimerai avoir les impressions de mes amis-(es) ayant connu un deuil étant enfant et savoir si, comme moi, vous avez tendance à vouloir être seul, a vous sentir « a part », incompris, mélancolique. J'aimerai savoir quelle relation vous avez avec vos propres enfants, si vous en avez, si vous en avez du mal à vous occuper d'eux par exemple…

PS. C'est la seule photo qui existe de mon père.

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