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15 septembre 2013

Abderrahmane Zenati : Je me rappelle de ces Algériens que j'ai connus autrefois à Oujda.

 


 

« ... Je me rappelle de ces Algériens que j'ai connus autrefois à Oujda. Je peux dire que certains d'entre eux étaient des hommes magnifiques, des hommes de grande culture, pieux et fiers. Beaucoup étaient incontestablement de vrais bâtisseurs de nationalisme. Ils avaient une grande vision sur l'unification du Maghreb... Ils furent des militants actifs, qui dépensaient leur énergie sans compter au service de leur communauté et de leur pays...
Je revois le docteur Haddam qui, avec altruisme, consultait les Marocains indigents de maison en maison dans les quartiers les plus déshérités...
Je n'oublie jamais le pharmacien Abrous... Homme sensible d'une humanité exemplaire... cultivé, soigné et toujours élégant, il encourageait l'art et la culture dans la ville. C'était ce Abrous qui m'avait acheté mon premier tableau et qui avait cru en ma vocation de peintre.
Je revois l'avocat maître Triki... Homme raffiné, courtois et jovial...
Je revois maître El Grari, sérieux et compétant...
Je n'ai jamais oublié Abbés, Fasla, Osman, Brixi et Ben Sahla. Mon estime est restée intacte pour Kh'lil le tailleur, Kébir le directeur d’école, El Andaloussi le libraire et Benabadji le rentier...
Je revois encore dans mes souvenirs Gaouar, Kaouadji, Kachouane...
Je revois Sid Ahmed Bouteflika, l'infirmier qui travaillait avec moi à l'hôpital d'Oujda. C'était le frère de celui qui allait devenir Président de la République Algérienne...
Sid Ahmed était un infirmier aussi compétant et efficace qu'un médecin...
Je me souviens de Ben Yakhlef, de Sidi Lahcen et de beaucoup d'autres qui ont marqué ma vie... »

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