Abderrahmane Zenati : Merci pour ta bonté et ton sacrifice, maman!

C’est ma défunte mère… Celle qui ma donné la vie et qui a fait de moi ce que je suis devenu… Même si elle n’est plus de ce monde, elle reste toujours dans mon cœur… elle continue à faire partie de moi et je lui parle souvent:

« J'avais moins de six ans, maman, lorsque tu m'avais placé chez les artisans comme apprenti. Je ne pouvais comprendre que tu n'avais que vingt six et que tu étais déjà veuve, avec sept enfants à charge !... Nous étions tous en bas âge, mes frères et moi, et tu n'avais aucun moyen pour subvenir à notre besoin, sauf ton honnêteté et ton ardeur au travail, comme tisseuse et laveuse de laine et comme bonne à tout faire chez les autres. Je ne pouvais pas encore savoir que, malgré ton dur labeur, tu n'arrivais ni à nous faire vivre ni à nous donner de l'instruction, comme tu l'aurais souhaité ! Merci pour ta bonté et ton sacrifice, maman... Que ton âme repose en paix dans le paradis, toi qui n'a connu que l'enfer sur terre…

« C'est en pensant aux souffrances et aux privations vécues par ma mère, que j'ai eu l'idée d'écrire le livre KHALTI FATNA, Khoubz Nçara, Goût de cendre et Cicatrice de la mémoire, livres très émouvants basés sur des faits réels...
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